Depuis le week-end dernier, un dispositif policier impressionnant (du jamais vu dans le quartier selon les habitants) bouclait le quartier autour de la place Carnot. J'ai appelé le commissariat de Police pour avoir des précisions : des violences entre jeunes de certaines cités et squatteurs de tendance anarchiste sont à l'origine des incidents qui ont secoué le quartier et perturbé le cadre de vie d'ordinaire si agréable et tranquille du quartier. La situation est redevenue normale depuis hier et les forces de l'ordre ont quitté le quartier. On notera l'absence totale des élus municipaux et de communication de la ville vis-à-vis des riverains dont beaucoup se demandent encore ce qui s'est passé.
Je reproduis ici l'article du journal Le Parisien de ce jour qui résume la situation.
Escalade de violence autour d’un squat
Les riverains n’en reviennent toujours pas. Quartier plutôt tranquille du Bas-Montreuil, la rue Carnot vient de traverser plusieurs jours de vives tensions autour d’un squat occupé depuis janvier par des personnes appartenant, selon la police, à la mouvance anarchiste. Après une escalade de violence entre ses occupants et des jeunes de la cité Beaumarchais, distante de quelques centaines de mètres, douze personnes ont été interpellées et onze d’entre elles, dont deux mineures, déférées au parquet mercredi soir. Plusieurs devaient être jugées hier après-midi en comparution immédiate.
L’affaire débute vendredi soir lorsque après une altercation les squatteurs décident de mettre à la rue un couple et ses deux enfants, qui occupent, eux aussi illégalement, un pavillon contigu à la maison squattée, située au 28, rue Carnot. La famille trouve alors refuge chez des parents à la cité Beaumarchais. Par solidarité, dimanche soir, six jeunes de la cité partent la fleur au fusil récupérer les affaires de la famille et se mettent à lancer des canettes sur le squat avant d’être mis en fuite. Lundi soir, c’est l’escalade.
Après avoir tenté de parlementer sans succès, une vingtaine de squatteurs armés de barres de fer et de bâtons débarquent vers 19 heures cité Beaumarchais pour en découdre avant d’être repoussés. A minuit, match retour : une trentaine de jeunes de Beaumarchais et de plusieurs cités alentour prennent d’assaut le squat. « C’était impressionnant, raconte un voisin. Des canettes ont été jetées, des coups donnés dans
les portes du squat, la vitre d’une voiture brisée, des poubelles renversées… » Des fenêtres, les squatteurs répliquent avec notamment un ou deux cocktails Molotov. La police arrive sur les lieux et ramène le calme
Dès le lendemain, des CRS et des policiers par dizaines bouclent le quartier. Et mercredi après-midi, les policiers de la sûreté départementale, cosaisis de l’enquête avec le commissariat local, mènent une perquisition dans le squat. Mais les occupants
sont partis depuis l’aube et ils ne trouvent sur les lieux que quelques litres d’essence. Selon une source proche de l’enquête, le différend entre squatteurs serait parti d’une
banale affaire de tapage nocturne qui aurait abouti à l’intervention de la police. Dans un communiqué mis en ligne, les squatteurs expliquent que le chef de famille était violent et se livrait à des activités de « marchand de sommeil ». Julien Duffé.
Le Parisien – 26 novembre 2011
Squatteurs d'extrême gauche qui ressemblent à des squatteurs nazis. Faire un squat de blancs dans ces quartiers populaires à forte diversité c'est de la provocation.
Rédigé par : Farid | 26 novembre 2010 à 19:21
Ces squatteurs sont prêt à tout ! J'ai souvent discuté avec eux, ce sont des fils de riches parisiens qui cherchent à se construire une vie différente mais leurs réactions xénophobes ne m'étonnent pas, ils s'étaient déjà étonné et étaient devenus menaçant un jour où je lisais le Coran à l'arrêt de bus qu'y est juste en bas.
Vraiment honteux de les laisser faire!
Rédigé par : Baha Diarra | 26 novembre 2010 à 19:23
Bonjour Monsieur Martinez. J'ai appelé la mairie tellement il était inconscient pour la municipalité de laisser faire comme vous le dites.
Votre information est fausse. Veroinique Bourdais est sur place trés souvent , ainsi que la médiation et le cabinet du maire, la tranquillité publique aussi.
Rédigé par : jean | 27 novembre 2010 à 13:34
Disons que je ne les ai pas croisés quand j'y suis passé. Cependant, une information plus large aux riverains n'était sans doute pas superflue...
Rédigé par : Manuel Martinez | 27 novembre 2010 à 17:54
A mourir de rire ou à pleurer.Que la police s'occupe un peu plus de protéger et laisse le lumpen, racaille politisée et racaille islamisée regler ses comptes.
Rédigé par : Desirè Prèo | 16 juillet 2011 à 14:05