Le ministre de l'Education Nationale a annoncé récemment la suppression de l'école le samedi matin à partir de la rentrée 2008 dans les écoles primaires. On se retrouve donc à Montreuil dans une situation bien singulière : l'école du samedi matin a été transférée au mercredi matin à la demande expresse du maire qui a trouvé un nom beaucoup plus savant pour cette opération : le PELG (projet éducatif local et global).
Une fois de plus, à vouloir agir précipitamment (je ne reviens pas ici sur les conditions insatisfaisantes de la concertation ayant précédé la mise en oeuvre de de ce changement des rythmes scolaires), on se retrouve maintenant rattrapée par une annonce ministérielle. Pour ma part, j'avais lourdement insisté lors de la réunion du CDEN (conseil départemental de l'éducation nationale) pour qu'une décision globale soit envisagée pour le département : je trouve en effet assez curieux que ce qui est bon pour les enfants de Montreuil ne soit pas mis en oeuvre aux Lilas, à Bagnolet ou dans toutes les autres villes du département. L'Inspecteur d'Accadémie en a décidé autrement...
Il n'en reste pas moins qu'on doit maintenant se demander ce qu'il va se passer à la rentrée prochaine. Le pire est à craindre quand on lit le dernier communiqué de presse du maire sur le sujet qui campe sur ses positions et laisse entendre que LA bonne solution, c'est de faire comme à Montreuil. Après avoir pris une décision précipitée, on s'apprête donc à persister dans l'erreur alors que l'immense majorité des écoliers de France et de Navarre n'aura, à partir de 2008, cours ni le samedi ni le mercredi matin. Montreuil mérite mieux que des décisions solitaires et hasardeuses et doit, au contraire, s'inscrire dans des dynamiques collectives. Les municipales de 2008 seront donc décisives aussi sur la question des rythmes scolaires...
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