54,2 milliards exactement, c'est le montant des dividendes versés aux actionnaires des sociétés du CAC 40 (en majorité des fonds d'investissement d'ailleurs). Pourtant, les dirigeants d'entreprises ne cessent de rappeler à quel point nous traversons une crise sans précédent et à la durée très incertaine. C'est l'occasion pour ces mêmes entreprises de demander des efforts à leurs salariés sur les hausses de salaire (en nette diminution cette année quand elles ne sont pas purement et simplement supprimées) et parfois même d'annoncer des fermetures de sites avec à la clé des chomeurs supplémentaires. Rien en revanche ne semble demander aux actionnaires. Dans le pire des cas, le dividende est souvent maintenu (même lorsque les résultats de l'entreprise baisse...). C'est une curieuse conception de la répartition des richesses et sans aller jusqu'aux incantations stériles de l'extrême-gauche, un minimum de bon sens devrait conduire les entreprises à revoir leur politique de distribution de dividendes. J'attends avec impatience le premier dirigeant de grande entreprise capable de diminuer les dividendes et de verser une prime à ses salariés pour les aider à faire face à la crise...
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